En France, les cosmétiques et les aliments ont l’obligation d’afficher leurs ingrédients, mais ce n’est pas le cas pour les préservatifs…
Le Lanceur – un site consacré au journalisme d’enquête, aux lanceurs d’alerte et aux lanceurs d’idées – a fait analyser le préservatif le plus vendu en France.
“Ces résultats sont incontestablement préoccupants. Ils sont a priori placés dans le lubrifiant et donc très absorbables par les muqueuses du garçon et de la fille. Certes, on peut dire qu’il s’agit de quantités infinitésimales mais, avec les perturbateurs endocriniens, la dose ne fait pas le poison. Le problème aussi est que ces faibles doses s’accumulent dans le corps au fur et à mesure qu’on utilise des préservatifs. Et enfin, quid de l’effet cocktail entre ces différentes molécules ?”
dit Charles Sultan, professeur en endocrinologie pédiatrique au CHU de Montpellier.
Lisez Des perturbateurs endocriniens dans les préservatifs, le lanceur, 9 janvier 2017.