La cour d’appel a estimé qu’il ne pouvait être prouvé que le médicament Distilbène® était bien à l’origine de la pathologie de Sophie Meyer, car les pièces fournies étaient insuffisantes. Et ce bien que la plaignante eut “présenté certaines malformations et anomalies décrites dans la littérature médicale comme étant les conséquences d’une exposition in utero au DES”, écrit-elle dans son arrêt.
- La justice “oblige cette femme à justifier de documents contemporains” de son exposition à la molécule alors qu’elle n’en dispose pas, selon Maitre Martine Verdier. “L’arrêt de la cour d’appel de Paris est une porte ouverte pour ressaisir la Cour de cassation sur le cas de Sophie, afin qu’une règle qui fasse jurisprudence soit enfin établie“, expliquera Martine Verdier à francetv info.
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