Le dépistage du cancer du sein est-il non seulement inutile, mais en plus dangereux ?
Vidéo publiée le 14 octobre 2018.
Le Dr Cécile Bour, Médecin Radiologue, a participé au dépistage organisé des cancers du sein, puis a cessé après des années de pratique.
Cécile Bour, médecin radiologue, est la fondatrice de l’association Cancer Rose, qui diffuse de nombreuses informations scientifiques sur les dangers du dépistage organisé du cancer du sein.
~Quand c’est gratuit, c’est vous le produit~ Gérard Delépine, Chirurgien et Cancérologue, septembre 2018
Le dépistage systématique du cancer du sein encouragé par Octobre Rose et les autorités françaises, cause de nombreuses souffrances inutiles, qui rapportent gros à l’industrie du cancer du sein.
André Cicolella pose le diagnostic d’une “crise sanitaire” liée à la toxicité de notre environnement
Savoir affronter la dure réalité de la cancérologie du sein… a faire lire aux jeunes à titre préventif!
Cet essai d’André Cicollela, paru le 3 octobre 2016, propose une synthèse claire et accessible de l’état de la recherche scientifique sur le cancer du sein pour combattre les idées reçues : certes, certains cancers ont des causes génétiques, l’espérance de vie a augmenté et le dépistage s’est amélioré. Mais, quand on compare les taux de différents pays, on constate une très forte disparité liée aux modes de vie et aux facteurs de risques. Ainsi, d’après les bons résultats du Bhoutan, il serait théoriquement possible de réduire de 95 % le taux de cancer du sein en Belgique !
Pourquoi le nombre de cancers du sein dans le monde a-t-il doublé entre 1990 et 2013 ?
Pourquoi la Belgique connaît-elle 22 fois plus de cas que le Bhoutan ?
Pourquoi note-t-on des écarts importants entre pays de même niveau de développement, voire entre régions françaises ?
Pourquoi les jeunes femmes sont-elles de plus en plus touchées ?
S’appuyant sur les enquêtes scientifiques les plus récentes, André Cicolella passe au crible tous ces facteurs environnementaux, du DDT des années 1950 au bisphénol A aujourd’hui en passant par l’alimentation, la sédentarité ou les conditions de travail.
Il est temps de faire connaître les nombreuses données disponibles et de se mobiliser contre un étau qui nous touche tous, de près ou de loin. Si l’exposition au pesticide DDT a été reconnue cancérigène cinquante ans après les premières dénonciations, n’attendons pas cinquante autres années pour proscrire le bisphénol A et autres perturbateurs endocriniens de nos vies !
Des facteurs tels que le vieillissement de la population ou les progrès du dépistage n’expliquent que très partiellement l’épidémie qui touche toute la planète. Il n’y a pas de fatalité : si les cas de cancer du sein ont dramatiquement augmenté ces dernières décennies dans les pays occidentaux, c’est que les facteurs de risque présents dans notre environnement quotidien se sont multipliés.
La bonne nouvelle, c’est qu’il est possible de faire reculer l’épidémie, à condition de bien identifier ses causes et de mener les politiques publiques adéquates.
Cancer du sein : “Un empoisonnement qui commence dès le stade fœtal”, interview d’André Cicolella, nouvelobs, 08 septembre 2016.
Pollution et “épidémie” de cancers du sein : une thèse controversée, interview d’André Cicolella, nouvelobs, 08 septembre 2016.
André Cicolella est chimiste toxicologue, ancien conseiller scientifique à l’Ineris et enseignant en santé environnementale à Sciences Po Paris. Il préside l’association Réseau environnement santé (RES), à l’origine de l’interdiction du bisphénol A dans les biberons et du perchloroéthylène pour le nettoyage à sec.
Raisons et circonstances qui ont amené le Dr Cécile Bour, Médecin Radiologue, à participer au dépistage organisé des cancers du sein, puis à cesser après des années de pratique.
Le prix indécent des médicaments, ça va durer encore longtemps?
Certains médicaments arrivant sur le marché, comme les nouveaux traitements anti-cancéreux ou ceux pour soigner l’Hépatite C, atteignent aujourd’hui des prix exorbitants.
Le danger ? Que notre assurance-maladie ne puisse plus supporter le remboursement de traitements aux prix si élevés dont doivent pourtant bénéficier des milliers de malades.
LA Campagne de Médecins du monde
Médecins du monde dévoile une campagne choc pour dénoncer le prix des médicaments, medecinsdumonde, 2016/06/13.
Porté par des enjeux humains et de santé publique, le documentaire suit le parcours de quatre femmes confrontées, un jour, à la peur du cancer du sein. Leurs histoires sont le point de départ d’une enquête scientifique qui bouscule nos certitudes..
Tous les ans au mois d’octobre, la campagne pour le dépistage bat son plein. Mais depuis quelques années, la controverse monte:
Lisez ce livre, et “vous ne verrez plus jamais les slogans d’Octobre rose de la même façon”, nous dit Rachel Campergue.
Se faire dépister ou pas ? Comment prendre la bonne décision ? La décision qui vous convient le mieux ? Qui croire ? Qui écouter ? En premier lieu vous. Mais qui est ce “vous” qui décide ? Est-ce bien lui qui décide ? N’a-t-il pas été trompé en amont ? Trompé par des mots qu’il emploie quotidiennement pour échanger avec ses semblables, mais qui auront été utilisés par d’autres, non pour échanger, mais pour manipuler. Des mots employés à contresens pour leur charge positive, des mots que ce “vous” qui croit décider laisse passer sans méfiance et dès lors, ce n’est déjà plus lui qui décide : il y a eu manipulation. Á chaque fois qu’il y a rétention d’information ou emploi à contresens des mots, vous n’avez pas choisi : on a choisi pour vous, tout en vous laissant l’illusion du choix. Imparable car invisible. Comment résister ? Avec quels outils ?
Ce livre vous en procure quelques uns. Lisez-le, et vous ne verrez plus jamais les slogans d’Octobre rose de la même façon.
Rachel Campergue exerce quatorze ans le métier de kinésithérapeute, principalement à Moorea et Tahiti, avant de partir filmer les requins sur l’atoll de Rangiroa, en Polynésie française, pendant dix ans. Un documentaire en naît, dénonçant la pratique du shark finning. En 2009, elle lâche la caméra pour l’écriture et publie en 2011 “No Mammo ? Enquête sur le dépistage du cancer du sein” – voir commentaires en ligne – aux éditions Max Milo. Elle partage aujourd’hui son temps entre les Cévennes et le Costa Rica.