Speakers: Michèle RIVASI, Greens/EFA MEP Kathryn FORGIE, Attorney / Avocate, Cabinet Andrus Wagstaff Carey GILLAM, journalist, Research Director U.S. Right to Know
The Monsanto Papers, secret internal documents, have now been made public thanks to over 10,000 farmers who have taken Monsanto to court, accusing the company’s glyphosate weedkillers of causing them to develop a cancer called non-Hodgkins Lymphoma.
The documents reveal the various strategies and tactics used by Monsanto to ensure that they can sell their star product, RoundUp, despite the clear dangers for humans and for the environment.
Dans les pharmacies, impossible de trouver du DT-Polio. Ce vaccin obligatoire pour les nourrissons est en rupture de stock en France. Ainsi, il ne reste plus sur le marché que des formules enrichies mais controversées…
“Les laboratoires s’organisent pour que les parents n’aient plus le choix de choisir (…) Pour la Sécurité sociale ça coûte beaucoup plus cher car on passe de 6,50 euros le vaccin DTP à plus de 40 euros. Donc à qui profite le crime ? Aux laboratoires pharmaceutiques”
Consommation / Société / Vie Pratique… ça nous concerne! Retrouvez Valérie Expert sur LCI du lundi au vendredi de 9h40 à 11h.
Les perturbateurs endocriniens, substances chimiques, sont présentes dans de nombreux objets de consommation courante : plastiques, résidus de pesticides sur les fruits et légumes, OGM, cosmétiques, lunettes, semelles de chaussures… Ils interagissent avec le système hormonal et seraient responsables de l’augmentation de certains cancers, selon des associations impliquées dans les problèmes de santé liés à l’environnement. L’Union européenne est accusée d’avoir repoussé la réglementation les concernant sous la pression des lobbies.
Il est important, pour les particuliers comme pour les professionnels, de réduire significativement l’utilisation des pesticides et de favoriser l’usage d’alternatives plus respectueuse d’un développement durable
Vidéo publiée le 18 avril 2016 par la chaîne FRANCE 24.
Au Parlement européen cette semaine le débat fait rage autour d’une substance qui fait polémique : le glyphosate, une substance utilisée dans les pesticides comme le Round Up du groupe Monsanto.
En savoir plus
Les députés européens ont demandé mercredi à la Commission de ne renouveler l’autorisation du glyphosate que pour 7 ans au lieu des 15 prévus, en raison des inquiétudes quant à son caractère cancérogène. L’Autorité européenne de sécurité des aliments estime qu’il est peu probable que le glyphosate soit cancérigène, mais de leur côté le Centre international de recherche sur le cancer et l’Organisation mondiale de la santé affirment le contraire. Les écologistes exigent un retrait pur et simple du glyphosate, tandis que les agriculteurs et les professionnels de la chimie le jugent irremplaçable pour lutter contre les mauvaises herbes.
L’appel “Opération mains propres sur la santé” dénonce à juste titre la surconsommation de médicaments et les prix prohibitifs pratiqués. De telles anomalies sont le fruit des multiples conflits d’intérêts qui caractérisent le circuit du médicament en France mais aussi du refus de l’Etat de lutter contre la stratégie d’influence des laboratoires, notamment auprès des professionnels de santé.
Réformer en profondeur la politique du médicament en France, l’interview Mediapart de Michele Rivasi
Un appel à dix millions d’euros… Il est lancé par la député européenne Michèle Rivasi, membre d’Europe Ecologie. Elle considère, chiffres et noms à l’appui, que la filière du médicament est gangrenée en France par les conflits d’intérêt entre pouvoir politique et laboratoires pharmaceutiques. Vidéos publiée 14 Jan 2015 par Mediapart.
2015 : 10th Anniversary of Pesticides Action Week, 20-30 March
EU action outside the European Commission on the occasion of Pesticide Action Week 2015. In the video, Sophie Bordères, coordinator of Pesticides Action Week speaks about a recent study which discovered a number of pesticides in her body. MEP Michele Rivasi then speaks about the urgent need for EU action to reduce pesticide use. Séverine Perronnet, a young mother who took part in the photo action then explains the importance of knowing about the impacts of pesticides on pregnant women and their children.
” Traces of several insecticides that are endocrine disrupters were found in a sample of my hair, including pyrethroids and organophosphates ” she says.
Lisette van Vliet, HEAL’s Senior Policy Advisor on Chemicals and Chronic Disease Prevention, says : “Just last week the International Agency for Research on Cancer classified some of these pesticides as probable carcinogens. So the continual increase in hormone-related diseases, such as cancers of the breast and prostate and diabetes, is not an empty coincidence. We call on the European Commission and EU member countries to protect people’s health by phasing out endocrine disrupting chemicals as soon as possible. This includes the widely used organophosphate pesticide, glyphosate, known by its brand name, Roundup.”
Lisette van Vliet, HEAL says that parents need information about the risks. The Danish government already provides women in the reproductive age group with advice on exposure to chemicals but most countries do not. “The European Union should be helping all member state governments to provide this information for future and current parents,” she says.
Although information is vital, EU policy change is what will significantly minimise human exposure and bring down levels of synthetic chemicals and pesticides in European’s bodies. The 2009 pesticide package included a ban on the sale and use of pesticides that are linked with cancer, DNA mutation or reproductive toxicity and encouraged reductions in pesticide spraying in public spaces, such as parks and around schools and hospitals. However, the legislation required that the European Commission define criteria on endocrine disrupting chemicals if the package were to be fully implemented. Although this was supposed to happen by 2013, it still has not been done.
Documentaire 2015 avec Bernard Dalbergue et Michele Rivasi
Ancien du laboratoire Merck, Bernard Dalbergue décide, en 2011, de quitter son poste et avec lui un milieu sclérosé par les pratiques controversées et les mensonges. Il révèle ici les scandales dont il a été témoin : comment les laboratoires s’emploient à maquiller certaines études médicales, abusent des instances internationales et mettent en péril la santé de millions de personnes à travers le monde. Cette enquête décrypte, entre autres, les conditions de mise sur le marché international de quelques redoutables médicaments, consommés en masse, et confronte la logique financière des laboratoires au combat de savants et de victimes.
En savoir plus
LE PARISIEN – « MÉDICAMENTS SOUS INFLUENCE »: UNE ENQUÊTE GLAÇANTE SUR LES MÉDICAMENTS, michele-rivasi, 10 fév 2015.
Pour en finir avec les conflits d’intérêts. Pour réaliser 10 milliards d’euros d’économies en révisant la politique du médicament…
par Michèle Rivasi, Députée européenne #EELV #Greens. Fondatrice du @CRIIREM @CRIIRAD et @NTWeurope. Intérêt #santé #environnement #nucleaire #gazdeschiste #medicament.
Appel pour en finir avec les conflits d’intérêts, pour réaliser 10 milliards d’euros d’économies en révisant la politique du médicament. Par Michèle Rivasi, Députée européenne.
Notre République est victime d’une profonde crise démocratique et est sapée par la généralisation de la corruption qui met en péril notre État de droit. Ce phénomène se nourrit notamment de la banalisation des conflits d’intérêts, du lobbying institutionnel des multinationales et de la faiblesse des moyens de contrôle démocratique dans l’exécution des politiques publiques.
Un prix du médicament prohibitif en France
Il y a quelques mois nous avons appris que le laboratoire américain Gilead surfacture le Sovaldi (son médicament innovant contre l’hépatite C chronique de l’adulte) 256 fois son prix de revient. Or, en y incluant la recherche, ce prix est à l’évidence au moins dix fois plus élevé que le coût réel total. Les français sont les plus gros consommateurs de médicaments en Europe. Chaque année, les Français consacrent 2% du PNB à la consommation de médicaments. C’est entre 50% et 100% de plus que nos voisins les plus proches. En luttant contre cette sur-consommation et cette surfacturation par une meilleure prescription, l’assurance-maladie pourrait réaliser au moins 10 milliards d’économies c’est à dire annuler son déficit chronique et ce sans dommage pour la santé publique, bien au contraire.
En Italie, on constate que le coût des médicaments en ville et à l’hôpital s’élève pour 2013 à 18 milliards d’euros contre 34 milliards pour la France, soit 70% de plus à populations égales pour les mêmes résultats sanitaires (avec une espérance de vie de 7 mois supérieure en Italie). Les prix hors taxes des génériques sont supérieurs en France de 30% en moyenne à ceux pratiqués en Italie. De même, les génériques sont deux fois moins prescrits en France qu’en Angleterre, aux Pays-Bas ou en Allemagne car on préfère les « vrais-faux » nouveaux médicaments, beaucoup plus chers, sans plus-value thérapeutique, et à la pharmacovigilance méconnue car trop récente.
Le vrai risque aujourd’hui c’est une privatisation rampante du système de santé publique liée notamment à la dégradation du système hospitalier provoquant une inéquité de traitement et d’accès aux soins. Comment en sommes nous arrivés là? Parce qu’en France, la transparence ne règne pas dans le monde de la santé publique. Les intérêts privés viennent heurter l’intérêt général ; parce nous ne sommes toujours pas sortis de la collusion entre l’État et les groupes pharmaceutiques. D’ailleurs, les dernières affaires Cahuzac et le scandale du Médiator ont révélées ces situations de conflits d’intérêts au plus haut sommet de l’État.
Si nous en sommes arrivés là, c’est notamment à cause du poids des firmes pharmaceutiques dans la fixation des prix des médicaments. C’est l’État qui négocie avec les industriels le prix remboursable aux assurés sociaux de chaque médicament. Selon le discours de communication des laboratoires, les prix élevés sont indispensables pour couvrir le coût de la recherche. Mais la réalité est toute autre. Les laboratoires gonflent les chiffres en y incluant les dépenses de lobbying, de marketing, de communication et tout ce qui entretient le système de désinformation : les visites médicales, la formation médicale continue – financée à 98% par les labos – le sponsoring de la presse médicale, d’associations. Au final, la recherche coûterait 20 fois moins que ce que prétendent les entreprises. Ils continuent néanmoins à nous présenter comme révolutionnaires des médicaments qui ne le sont pas car le progrès thérapeutique est en panne depuis de nombreuses années (à l’exception du ciblage tumoral). Les laboratoires sont donc les premiers responsables de cette inflation du prix du médicament en France, mais aussi les autorités de régulation qui les adoubent, les médecins qui leur font une confiance aveugle, et surtout les politiques qui les choient, faisant de la surconsommation et la surfacturation de médicaments un soutien implicite à une filière industrielle. Le système entier est structurellement « pharma-amical ». Il est temps que ceux chargés de préserver l’intérêt général et la santé publique exercent leurs responsabilités.
Voyage au cœur des conflits d’intérêts
Il faut remonter les « liaisons dangereuses », qui n’ont fait que se développer (politiques, hauts fonctionnaires et labos) depuis l’origine de la mise en place du «système» soit le milieu des années 80, quand il est devenu difficile de trouver de nouvelles molécules. Depuis Claude Evin, tous les ministres de la Santé ont eu des liens soit antérieurs, soit postérieurs à leur exercice de la fonction avec l’industrie pharmaceutique. Il y a aujourd’hui nécessité d’une opération « coup de poing » telle l’opération Mains Propres («Mani Pulite») menée en Italie sur la décennie 82/92 dont les procédures se sont terminées en 2012 et qui ont permis d’assainir la situation notamment au niveau des conflits d’intérêts puisque tous les experts et leaders d’opinion des institutions ont subi enquêtes et condamnations. C’est un réseau extrêmement touffu et organisé qu’il faut démanteler, avec des intérêts énormes et qui concerne toute la vie politique et son financement.
Réformer en profondeur la politique du médicament
Il faut pour cela une réforme totale de la filière du médicament, avec :
Une lutte sans relâche contre les conflits d’intérêts. Pour cela, non seulement les élus et les experts qui représentent l’État face aux laboratoires, mais aussi tous les médecins, doivent rendre publics leurs liens avec l’industrie pharmaceutique. Il faut sanctionner plus durement les laboratoires qui ne déclarent pas leurs liens avec la formation des médecins avec l’instauration d’une pénalité à hauteur de 10% du chiffre d’affaire, qui nourrira la recherche publique et la formation des médecins.
Une refondation d’une expertise publique de qualité en revoyant le système obsolète des scientifiques qualifiés bénévoles.
La mise en oeuvre de la loi Blandin promulguée le 16 avril 2013 relative à l’indépendance de l’expertise en matière de santé et d’environnement et à la protection des lanceurs d’alerte.
Un arrêt des autorisations de mise sur le marché de complaisance, pour des médicaments sans plus-value thérapeutique et à prix prohibitifs.
Une purge des médicaments mis sur le marché qui ne servent à rien : seuls ceux qui ont un réel intérêt thérapeutique doivent être remboursés.
Une identification des médicaments présentant un fort intérêt public afin de permettre leur appropriation par l’État ; la logique sanitaire devant primer sur la logique commerciale ; il faut donc remplacer la notion d’« autorisation de mise sur le marché » par celle d’ « autorisation d’usage ».
Une complète transparence des coûts de recherche et de développement, et notamment des financements publics qui interviennent dans la recherche et le développement de nouveaux médicaments ensuite commercialisés par les firmes pharmaceutiques.
Une complète transparence également de la politique des brevets afin d’éviter que les monopoles qui ne devraient pas être accordés soient donnés à des firmes qui se trouvent ensuite en position d’imposer ensuite leurs prix.
Un « désarmement promotionnel » de l’industrie, par la restriction de son budget publicitaire et la réforme du système des visiteurs médicaux. Le déploiement des médicaments génériques passe en effet par l’évolution des visiteurs payés par l’industrie vers le métier d’ « informateurs pharmaceutiques indépendants ».
Une baisse générale des prix des médicaments et leur fixation à partir des données européennes et non plus de façon opaque comme actuellement par le CEPS (Comité économique des produits de santé) qui doit être profondément réformé.Pourquoi n’arrive-t-on pas à ce prix européen qui éviterait les dérives du contingentement constatées en Europe ?
Une optimisation de la prescription médicale dans toutes les classes thérapeutiques avec la généralisation des génériques et l’uniformisation européenne de leur prix.
La mise en place des Class Actions comme aux États-Unis ou en Italie pour protéger la population.
L’association des associations de patient, de victimes et de professionnels de santé à l’élaboration des standards d’évaluation des médicaments.
L’extension de l’obligation de pharmacovigilance à tous les professionnels de santé par des moyens simplifiés. Il convient de construire un mur parfaitement étanche entre les intérêts privés et la décision publique dans le domaine de la santé. Cette dernière doit être fondée uniquement sur l›intérêt général, la transparence et les principes qui fondent le service public pour les usagers : gratuité et égalité d’accès. Il est temps de renouer avec la disposition figurant au Préambule de notre Constitution : « La Nation garantit à tous (…) la protection de la santé ».
Sources et en savoir plus
APPEL – Opération “Mains propres sur la santé”, sur scribd et sur le site de Michèle Rivasi, 05 jan 2015.
Prix des médicaments : j’ai enquêté. Les génériques coûtent 30% plus cher en France, nouvelobs, 09-01-2015.
Michèle Rivasi dénonce le retard inacceptable de la commission européenne, chargée d’établir des critères de définition des perturbateurs endocriniens
Michèle Rivasi, Eurodéputée #EELV, fondatrice du CRIIREM, de la @CRIIRAD et de l’OVALE, intéressée par #santé, #environnement, #énergie #nucléaire, #gazdeschiste, #médicaments.
La Commission européenne, chargée d’établir des critères de définition des perturbateurs endocriniens, devait se positionner au plus tard, le 13 décembre 2013…
Michèle Rivasi, députée européenne EELV, fondatrice du @CRIIREM et la @CRIIRAD a appris que cette échéance ne sera pas tenue, et que la stratégie européenne risquait de ne jamais voir le jour. Michèle Rivasi dénonce ce retard inacceptable, alerte l’opinion publique sur le lobby de l’industrie pétro-chimique et encourage des actions de la société civile et des politiques contre le sabotage et l’instrumentalisation de la science qui se tient actuellement.