Cancer, stérilité, autisme… Le Professeur Sultan témoigne sur les impacts santé des perturbateurs endocriniens. Or, certains cosmétiques “classiques” en contiennent !
Analysis from the national cohort of the Hhorages Association, 2019
2019 Study Abstract
The medical and scientific communities have not yet fully acknowledged the undesirable effects of the synthetic hormones that have been administered to pregnant women for decades.
The somatic effects of in utero exposure to diethylstilbestrol (DES), such as genital malformations, infertility, and cancer, have long been recognized but this has not been the case concerning psychiatric disorders.
The progestins used in contraception and hormone replacement therapy are known to affect the adult brain, but no data exist on their effects due to in utero exposure of children.
The Hhorages Association, a national patient support group, has assembled a cohort of 1200 women who took synthetic hormones during pregnancy. These women had a combined 1934 children. We obtained full questionnaire responses from 46 women treated with progestins only – and not an estrogenic cocktail – who gave birth to 115 children.
Three groups were observed:
Group 1 (n = 18): firstborn unexposed children,
Group 2 (n = 62): children exposed in utero to synthetic progestins,
and Group 3 (n = 35): children born after a previous pregnancy treated with progestins.
No psychiatric disorders were reported in Group 1 and the incidence of psychiatric disorders was drastically elevated in Group 2.
Our work shows a striking increase in psychiatric disorders among children exposed in utero to progestins and strongly suggests that prenatal exposure is associated with a high risk of psychiatric disorders in adolescence and adulthood, whether accompanied or not by disorders of sex development.
Hhorages France have released a new study documenting high rates of psychiatric disorders among children from hormone assisted pregnancies.https://t.co/2ZORLJbW4S
Sont évoqués : trois témoignages de femmes victimes du distilbène®, les conséquences sur la santé des personnes traitées, ce que disent les recherches épidémiologiques, l’organisme en charge de la surveillance des médicaments, la reconnaissance du risque et la situation de crise sanitaire véritable.
Pédiatre en endocrinologie, consultant au CHU de Montpellier, le Pr Charles Sultan qui se bat depuis 30 ans sur les effets des pesticides sur la santé des enfants dénonce la non interdiction du glyphosate.
Partout autour de nous, des molécules sont capables d’interférer avec notre système hormonal, on les appelle “perturbateurs endocriniens”. Ces produits chimiques peuvent nous rendre malade ou créer des malformations chez le foetus.
Les perturbateurs endocriniens sont présents dans notre alimentation, dans les cosmétiques, dans les produits ménager et vêtements mais aussi dans les jouets. Cette menace invisible entraine des malformations génitales, de l’infertilité, une puberté précoce, mais peut aussi entrainer des cas de cancer et d’autisme.
Enquête de santé, Allo Docteurs France 5, 01/02/2017.
Un documentaire / débat diffusé le 31 janvier 2017 sur France 5.
Documentaire
Débat
Les perturbateurs endocriniens, substances chimiques, sont présentes dans de nombreux objets de consommation courante : plastiques, résidus de pesticides sur les fruits et légumes, OGM, cosmétiques, lunettes, semelles de chaussures… Ils interagissent avec le système hormonal et seraient responsables de l’augmentation de certains cancers, selon des associations impliquées dans les problèmes de santé liés à l’environnement.
Sortez “couverts”, mais sainement – des marques plus éthiques existent…
En France, les cosmétiques et les aliments ont l’obligation d’afficher leurs ingrédients, mais ce n’est pas le cas pour les préservatifs…
Le Lanceur – un site consacré au journalisme d’enquête, aux lanceurs d’alerte et aux lanceurs d’idées – a fait analyser le préservatif le plus vendu en France.
“Ces résultats sont incontestablement préoccupants. Ils sont a priori placés dans le lubrifiant et donc très absorbables par les muqueuses du garçon et de la fille. Certes, on peut dire qu’il s’agit de quantités infinitésimales mais, avec les perturbateurs endocriniens, la dose ne fait pas le poison. Le problème aussi est que ces faibles doses s’accumulent dans le corps au fur et à mesure qu’on utilise des préservatifs. Et enfin, quid de l’effet cocktail entre ces différentes molécules ?”
dit Charles Sultan, professeur en endocrinologie pédiatrique au CHU de Montpellier.
Lisez Des perturbateurs endocriniens dans les préservatifs, le lanceur, 9 janvier 2017.
Envoyé spécial du 7 jeudi avril 2016, Interviews de Charle Sultan, Lisette van Vliet, Stephane Horel
Une équipe du magazine “Envoyé spécial” a enquêté pendant des semaines sur ces polluants massivement utilisés dans l’industrie chimique, cosmétique ou agroalimentaire. On peut, sans le savoir, les ingérer ou les respirer et certains passent même à travers la peau. Ils sont soupçonnés de provoquer des problèmes d’infertilité et des malformations congénitales.
Envoyé spécial du jeudi 7 avril 2016, présenté par Guilaine Chenu, Françoise Joly, francetvinfo.
VIDEO. Envoyé spécial. Nos vies sont-elles empoisonnées ?, mis à jour le 08/04/2016, francetvinfo.
France 2 : Envoyé Spécial enquête sur les perturbateurs endocriniens, bioaddict.
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Notre playlist Youtube : Vidéos en français: Perturbateurs endocriniens.
Conférence grand public organisée par le Professeur Charles Sultan
Charles Sultan est Professeur en Endocrinologie Pédiatrique. Il est l’un des meilleurs spécialistes des effets des pesticides sur le corps humain et des perturbateurs endocriniens.
” Depuis quelques années, l’augmentation singulière des maladies chroniques dans le monde, dénoncée par l’OMS, soulève, à juste titre, le rôle d’une dégradation de l’environnement.
Cette menace invisible, cette contamination insidieuse, généralisée de l’air, de l’eau, de l’alimentation relève en particulier des perturbateurs endocriniens environnementaux (pesticides, plastiques, médicaments, ….) qui tiennent la première place à coté de métaux lourds, des OGM, des nanoparticules, …
Ces perturbateurs endocriniens sont actuellement reconnus comme des acteurs de premier plan dans la physiopathologie des maladies endocriniennes, métaboliques, neurologiques, comportementales, respiratoires, et cancéreuses.